vendredi 16 septembre 2011

Et le jardin alors, l'oublie-t-on ?

Vous avez trouvé une vieille chilienne drécrépie ? Ponçage, blanc patiné, tissus vichy vert, et hop !
Ah ! Qu'il est bon de se détendre avec un bon thé !

Après cela, nous irons fleurir le pied du chêne, il se sentira moins seul et l'arrosage fera une pierre deux coups :

jeudi 15 septembre 2011

Trouvons une suite ou une nouvelle histoire à cette fameuse malle...

Que pensez-vous de ces malles ? Que vous inspirent-elles ?

 de voyage...                     féminine...
aventurier...

pour stocker...
déco et rangement pour enfants ?

samedi 27 août 2011

Revenons à la malle.

Que faire ?
La laisser dans son ju ?
Lui redonner une seconde vie en respectant son usage initial ?
La transformer en malle de voyage pour lady, pour gentleman, pour fille (malle à poupée, malle à secrets...) ou pour garçon (malle à petites voitures, malles à jouets divers, malle à ballons, malle à choses...), que faire ?

Vous visitez ce blog, pourquoi ne pas donner votre point de vue ?
Envoyez un mail à : tamausten@gmail.com



Le cuir qui se désintègre doucement est sous la barre de contour. Il faudrait l'enlever mais on ne trouve plus de rivet avec rondelle. Comment replacer cette barre ensuite si l'on veut garder le style ?

Les coins sont mal faits et le cuir dessous a pourri. Je les enlèves.

C'était indispensable. Maintenant il faut trouver de quoi les remplacer au mieux.

vendredi 26 août 2011

Non ? Plutôt intéressé par des infos sur la PLM ? Bon...

A partir de 1840, l'Etat français décide des tracés de chemin de fer et attribue des concessions à des compagnies privées.
En 1857, les compagnies LM (Lyon à la Méditerranée) et PL (Paris à Lyon) sont remplacées par le PLM (Paris Lyon Méditerranée).
Ce tracé étant emprunté dès 1855 par Napoléon III, il fut longtemps appelé "L'Impériale".
Il va connaître de nombreuses extensions (12 compagnies absorbées par le PLM) tout au long du XIXème et sera ainsi l'axe le plus chargé de France au XXème.




 



 


La SNCF absorbe le PLM en 1938.

mardi 9 août 2011

Vous voulez en savoir plus sur le négociant en tissus ! Voyons voir ...

Je pensais qu'à moins de se rendre à Marseille, au service des archives municipales, je doutais de trouver quoi ce fut sur la toile.
Pourtant : il eut un homme nommé Hippolyte CAIRE, négociant en tissus à Marseille dans cette période qui avait au moins un frère : François CAIRE. Mais le plus intéressant est l'une des filles d'Hippolyte CAIRE : Marie Elise Gabrielle CAIRE, dite Gaby Deslys née en 1881.

 



















En 1900, elle part tenter sa chance à Paris dans le chant. Elle joue dans de nombreuses pièces de théâtre notamment avec le père de Jean GABIN.
En 1906, elle est invitée en Angleterre où elle connaît un vif succès.
En 1908, elle se produit au Moulin Rouge.
En 1910, elle devient la vedette de la revue des Folies Bergères.
En 1911, elle est invitée aux Etats-Unis et devient l'ambassadrice du charme parisien.
En 1912, elle revient des Etats-Unis avec la vedette Harry Pilcer. Ils joueront à Londres puis à Paris où ils triomphent. Ils seront en tournée en Europe et aux Etats-Unis sans discontinuer.




















En 1917, Gaby Deslys relance le Casino de Paris avec Harry Pilcer pour la danse et son frère Murray Pilcer pour la musique avec son jazz-band.
Epuisée par les tournées, GD va se reposer dans sa ville natale, Marseille, où elle achète une somptueuse villa au bord de mer sur la corniche Kennedy en juillet 1918.



Elle fait une centaine de représentations au théâtre du Chatelet sur la Canebière à Marseille puis tourne deux films.
Fin 1919, elle parcourt à nouveau l'Europe pour la signature de contrats pour le tournage de plusieurs films. En décembre 1919, elle entre en clinique pour une pleurésie suite à une grippe. Elle s'éteindra le 11 février 1920 à Paris.
(Pour plus de détail, veuillez consulter http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaby_Deslys)
Licence Creative Commons.

Cette chanteuse française, artiste de music-hall, infatigable voyageuse et véritable star internationale est peut-être liée par son père à cette malle !?
Pour les romantiques, cela suffit à rêver le reste de la journée sur tout cela comme un voyage dans le temps...

vendredi 5 août 2011

La probable histoire de la malle...

Sur la face avant, il y a une plaque qui indique : CAIRE FRERES.
A l'intérieur du couvercle, au-dessous d'une saccoche de cuir, il y a une étiquette :  Arthur EYMANN
      


 









J'effectue des recherches sur la toile et voici ce que je découvre :

La famille CAIRE était négociante en tissus à Marseille (France), en Provence, à la fin du XIXème siècle.

Arthur EYMANN était fabricant d'articles de voyage pour la compagnie PLM (Compagnie des chemins de fer de Paris, Lyon à la Méditerrannée).

Ce type de malle se fabriquait dès la première moitié du XIXème siècle mais le numéro de téléphone de M. EYMANN se compose de quatre chiffres qui n'ont été créés que dans les années 1910-1920 à Paris.  

D'autre part, en essayant de décoller proprement l'étiquette de ce fabricant pour pouvoir changer la toile intérieure, j'ai trouvé une autre étiquette dessous dont la photo est ci-après :



Ainsi, cette malle a été remise en état par M. EYMANN mais a probablement été fabriquée ou déjà remise en état par ALEXANDRE DE PARIS spécialisé dans la réfection d'articles de voyage pour le commerce.

Enfin la compagnie PLM a été créée en avril 1857 et rachetée par la SNCF en janvier 1938.

Cette malle a donc authentiquement été fabriquée entre 1857 et 1920.

vendredi 29 juillet 2011

Rien n'est jamais despéré ! Tome 1

Voici une malle trouvée au fond de la cave d'une Bastide de Provence...

Vue de face:                                                                                       Vue de côté :










C'est une malle dite "bombée" en bois et métal. Il ne reste plus grand chose de ses poignées en cuir.

  Vue de dessous :                                                   Vue de dos :
Vue intérieur :
L'extérieur est recouvert d'un cuir extrèmement abîmé, les clous sont rouilés, la toile intérieure est rongée...
Il est donc temps de consulter le site : la malle au coin. Ce sont des gens formidables qui m'ont fait une estimation d'habitués et donné des conseils précieux.
Je n'ai encore jamais remis en état une malle pareille, donc il faut que je réfléchisse :
- qu'est-ce que je démonte ?
- est-ce que je serai capable de remplacer les pièces, si je les trouve ?
- comment démonter les pièces à remplacer ?
- quels outils ?
- comment décoller la toile ?
- d'où peut-elle provenir cette malle ?
- a-t-elle une belle histoire ?
...